COMME UN VENT DE NOCES
Théâtre du Rivage
Lieu : Arette & Orin
Genre : Théâtre
Public : à partir de 12 ans
Durée : 1h45 + bal
Dates :
Vendredi 24 septembre à 20h30 à Arette
Samedi 25 septembre à 20h30 à Orin

Texte : Fabrice MELQUIOT
Mise en scène : Pascale DANIEL-LACOMBE
Avec
Mathilde PANIS, Elsa MOULINEAU, Caroline PIETTE, Liza BLANCHARD, Etienne KIMES, Nicolas SCHMITT, Maxime PAMBET, Mickael PINELLI
Nous sommes dans le contexte champêtre et bohème d’une soirée de noces. La scénographie présente une piste de danse centrale, ouverte aux quatre côtés.
Les spectateurs sont invités, s’ils le désirent, à participer à la soirée, parmi les huit comédiens qui se croiseront sur cette piste et qui incarneront devant vous une galerie de personnages invités : Ceux-là, savent que la notion d’être ensemble est un enjeu instable sans cesse à (re)jouer. Celui ou celle qui ne veut pas participer peut suivre la représentation sans n’être jamais forcé à intervenir, avec l’assurance qu’il/elle pourra observer ce temps de partage sans se sentir exclu de la convivialité visée. La participation collective va de la simple ambiance festive à la mise en circulation de jeux comme on en croise dans des noces ; mais elle s’invite aussi dans le croisement d’opinions à partager, d’écrits, de chansons, de danses à y entrelacer, dans le vent de nos élans sincères à ré-enchanter, dans le désir de retrouver de la présence à nos rencontres.
Il est vivement souhaité que tout le monde arrive
«habillé », comme on se ferait beau pour de vraies noces !
L'ENTRÉE EN RÉSISTANCE
Cie La Mouline
De et par :
Jean-Pierre Bodin, Alexandrine Brisson, Christophe Dejours
Compagnonnage : Jean-Claude Fonkenel, Jean-Louis Hourdin
Textes : Christophe Dejours, Alexandrine Brisson, Jean-Pierre Bodin
Réalisation / images / montage : Alexandrine Brisson
Chef opérateur : Pierre Befve
Montage, conception vidéo : Gyomh
Conseil multimédia : Martin Rossi
Musiques : Bach, Mendelssohn, Schubert, Carbon Killer
Lumières, régie générale : Philippe Terrasson
Régie vidéo et son : Stéphane Comon
Construction : Nicolas Forge, Frédéric Rotureau
Pour cette création qui parle de la souffrance au travail, Jean-Pierre Bodin s’est associé à Christophe Dejours, fondateur de la psycho-dynamique du travail. Il est l’un des meilleurs spécialistes de cette souffrance qui engendre des tragédies humaines. Cet éminent médecin a accepté de porter lui-même, sur scène, le fruit de ses recherches scientifiques sur les dysfonctionnements du monde du travail. Jean-Pierre Bodin et Alexandrine Brisson créent ainsi un croisement original entre le théâtre et la recherche scientifique.
Ils se sont particulièrement intéressés à l’Office National des Forêts et à ses agents. De magnifiques images ont été tournées dans les Pyrénées-Atlantiques. Les propos font évidemment écho à ceux que nous entendons depuis de nombreuses années dans les entreprises et dans les services publics. Les analyses de Christophe Dejours, en contrepoint, nous éclairent brillamment.
À chaque représentation, L’entrée en résistance s’achève sur un débat avec ceux qui le désirent.
Lieu : Espace Jéliote
Genre : Théatre
Public : Dès 5 ans
Dates : Mardi 28 septembre à 20h30

Profondément éclairant dans son domaine de compétence, Christophe Dejours est un fin penseur qui redonnera la pêche. Convaincant dans son propos, en phase avec les deux artistes, il annonce que l'ère de la résistance commence. Philippe Person, lestroiscoups.fr
À réfléchir avec lui (Christophe Dejours), on se sent plus intelligent tant il est lumineux, à la fois simple et profond. Jean-Luc Porquet, Le canard enchaîné
LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES
Le Théâtre des Pieds dans l’eau
Un conte de Jean-Claude Grumberg
Mise en scène : Violette CAMPO
Musique : Monique Lucion
Avec : Lisa Garcia, Alexis Ballesteros, Yohann Bourgeois
C’est dans un bois que tout commence, avec une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron. Il fait froid et la faim est constante en ces temps où la guerre, au loin, gronde.
Mais ce qui tenaille le plus la bucheronne, c’est moins la faim que ce désir incompressible et fou d’avoir un enfant dans ce contexte menaçant .
Le miracle va avoir lieu mais comme dans tout conte, les épreuves seront au rendez-vous de cette arrivée miraculeuse et le couple devra livrer une bataille sans merci pour sauver « la plus précieuse des marchandises ».
Jean-Claude Grumberg nous dit avoir choisi le conte parce que « raconter la vérité est impossible ». En posant avec finesse et humanité ce récit imaginaire dans le contexte de la seconde guerre mondiale marquée par les trains de la mort, Jean-Claude Grumberg réactive cette mémoire pour que l’on n’oublie jamais.
Dans sa forêt profonde, à la violence et à la folie des hommes se mêlent l’amour et la bonté. Une belle allégorie de l’espoir que Violette Campo et son équipe portent avec justesse, tendresse et respect.
Lieu : Espace Jéliote
Genre : Théâtre
Public : à partir de 12 ans
Durée : 1h20
Dates : Vendredi 15 octobre à 20h30

DÉSOBEIR
Cie Les Cambrioleurs
Conception et mise en scène : Julie Berès
Texte : Julie Berès, Kevin Keiss et Alice Zeniter
Avec : Lou-Adriana Bouziouane, Ava Baya ou Déborah Dozoul, Charmine Fariborzi, Séphora Pondi
Quatre jeunes filles sont au plateau : chacune assume sa singularité, sa féminité, ses croyances, ses colères ou sa tendresse. Chacune assume aussi son histoire, sa famille, sa culture, son environnement social. Et chacune revendique un espace, comme un droit pour son corps, ses désirs, ses rêves, ses erreurs.
Interpelant tour à tour le public ou leurs camarades sur la scène, elles jouent tantôt collectif tantôt individuel. Leurs paroles sont fortes, leur énergie vitale. Elles bousculent nos préjugés, nos points de vue, nos représentations. Ces quatre jeunes filles représentent toutes celles qui ne demandent qu’à être entendues, comprises et libres de vivre comme elles le souhaitent, quel que soit le parcours de vie, la couleur de peau ou le kilo "en trop".
Et ça fait un bien fou de les voir prendre, à bras le corps, leur vie.
Ces quatre jeunes comédiennes décoiffent sur scène. Désobéir raconte la France métissée et plurielle d’aujourd’hui sur la base d’un travail documentaire récolté auprès de jeunes femmes à Aubervilliers. Un travail d’écriture et de restitution au plateau remarquable. - Stéphane Capron - Scèneweb
Lieu : Espace Jéliote
Genre : Théâtre
Public : à partir de 12 ans
Durée : 1h15
Dates : Samedi 15 janvier à 20h30

MADEMOISELLE JULIE
En votre compagnie
Lieu : Espace Jéliote
Genre : Théâtre
Public : à partir de 12 ans
Durée : 1h35
Dates : Jeudi 27 janvier à 20h30

Texte français et mise en scène : Elisabeth Chailloux
Avec : Anne Cressent, Pauline Huruguen et Yannik Landrein
Sous le soleil de minuit, Les trolls sont de sortie nous dit Strindberg. C’est une nuit festive et magique, placée sous le signe de l’amour et de la fécondité de la nature…
Cadre idéal pour un huis- clos nocturne et tragique entre Julie, la jeune aristocrate et Jean, le valet de son père, sous le regard de Kristin, la cuisinière. En toute liberté, la fille du comte invite le valet à danser. Les valeurs sont inversées. Danse et alcool aidant, il arrive ce qui devait arriver… À l’orgueil de Julie répond celui de Jean. Cet affrontement entre eux n’est donc pas seulement une lutte des classes mais également une lutte de pouvoir entre une femme et un homme. Moderne amazone, Julie est, en définitive, "son propre oracle". Mais un moment de liberté, ça se paie très cher !
Sous la direction d’Élisabeth Chailloux, les acteurs évoluent dans un long plan séquence, comme dans un match de boxe, jusqu’à la mise à mort du plus faible. Est-ce une illusion de croire qu’on peut échapper à son destin social ?
"S’approprier Mademoiselle Julie aujourd’hui, c’est se dire que le problème était déjà posé en 1888, et qu’il n’est toujours pas réglé" nous dit Élisabeth Chailloux
Extraits d’une presse unanime :
Pour notre bonheur, Elisabeth Chailloux saisit l’épaisseur et l’esprit de cette pièce dense de Strindberg. Les comédiens autant que le texte, impressionnent. David Rofé-Sarfati-Toute la culture.com
On ne se lasse pas du formidable et atroce drame du misogyne Strindberg qui traduit comme nul autre l’impossible condition des femmes du XIXe siècle (et d’aujourd’hui ?), écartelées entre leurs désirs, leurs positions sociales, familiales, domestiques (…). Dans des décors et costumes modernes, le trio infernal traverse jusqu’à la mort le cercle du désir, de la passion. Magnifique.
Fabienne Pascaud-Télérama